Dans une lettre ouverte adressée au Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies (ONU), Antonio Guterres, Maître Saïd Larifou, avocat international et président du RIDJA-PACTEF, a lancé un vibrant appel en faveur d’une action ferme de la communauté internationale face aux dérives démocratiques et aux violations des droits humains sur le continent africain.
Le dirigeant du Rassemblement pour l’Initiative, la Démocratie, la Justice et l’Avenir – Parti Africain pour la Citoyenneté, la Transparence et l’Éthique en Politique (RIDJA-PACTEF), formation politique panafricaine et progressiste basée aux Comores, dénonce un climat de recul inquiétant des acquis démocratiques plus de soixante ans après les indépendances africaines.
Dans sa missive, Maître Larifou pointe la restriction croissante des libertés fondamentales, l’instrumentalisation de la justice à des fins politiques, ainsi que la multiplication des « coups d’État électoraux » imposés par des régimes autoritaires.
Il fustige également la corruption endémique et le détournement des deniers publics, qu’il considère comme des freins majeurs à la stabilité institutionnelle et au développement économique. Cette situation, ajoute-t-il, « prive les populations africaines des bénéfices de la croissance » et accentue la pauvreté, tout en alimentant un climat de peur et d’insécurité politique.
Selon lui, l’Afrique est aujourd’hui marquée par des pratiques telles que l’emprisonnement arbitraire des opposants, la criminalisation des voix dissidentes et même des assassinats politiques, autant de violations graves qui paralysent toute aspiration démocratique.
Pour le président du RIDJA-PACTEF, l’heure n’est plus aux discours mais à des mesures concrètes. Me Said Larifou invite à réaffirmer le soutien indéfectible aux principes de démocratie, d’État de droit et de bonne gouvernance ; à garantir que les violations des droits humains ne restent pas impunies et à mettre en place des mécanismes de protection et de sanction contre les régimes qui bafouent de façon répétée les valeurs universelles de la Charte des Nations Unies.
« Le peuple africain a besoin de sentir que la communauté internationale demeure vigilante et solidaire, non pas en paroles mais par des actions fermes et crédibles », écrit-il à Antonio Guterres.


Dourandji
septembre 24, 2025Mon soutien total a Monsieur Saïd larifou