Après la grève du 1er octobre qui a partiellement paralysé Moroni, les discussions entre le Syndicat national des commerçants comoriens (Synaco) et les autorités douanières ont débuté lundi. Les échanges, prévus pour durer 72 heures, portent sur le mode de calcul des trois taxes à l’origine du conflit.
Un comité technique composé de représentants du Synaco et de techniciens du gouvernement a été mis en place pour examiner les nouveaux tarifs et trouver un compromis « sans léser ni l’État ni les commerçants », a indiqué Abdou Boina, président du syndicat.
Les commerçants attendent la fin des travaux avant de se prononcer, rappelant que ces taxes affectent aussi les consommateurs. Le ministère des Finances estime pour sa part que ces ajustements fiscaux étaient attendus de longue date. Les conclusions du comité permettront d’en évaluer l’impact sur l’économie nationale.

